Milan, c’est un petit et calme village qui se trouve à moins d’une heure de route à l’est de Sherbrooke et à 26 kilomètres de Lac-Mégantic, situé au pied des Appalaches et peuplé de quelque 350 Milanoises et Milanois. Le territoire de Milan recouvre 130 kilomètres carrés de terres boisées.
La municipalité de Milan fait partie de la Municipalité régionale de comté du Granit dans la région administrative de l’Estrie. On y arrive par la route 214.
Milan a été fondé au milieu du XIXe siècle par des colons écossais, mais aujourd’hui la plupart des résidents de la municipalité sont des francophones.
Par ailleurs, c’est à Milan que s’est déroulée la conclusion de l’histoire légendaire de Donald Morrison, le célèbre hors-la-loi de Mégantic, héros des fermiers écossais de la région à la fin du XVIIIe siècle. Cet homme, surnommé The Megantic Outlaw, repose au cimetière Gisla, en retrait du village (notons que l’on identifie parfois ce Robin Hood québécois comme Morrisson - avec les deux lettres s). On l’a surnommé The Megantic Outlaw, parce que c’est dans la rue principale de l’endroit qu’il a tiré le coup fatal sur le constable Jack Warren, chargé de l’arrêter pour cause d’incendie criminel et tentative de meurtre.
Milan s’est fait connaître comme une halte ferroviaire, destinée à l’embarquement du bois fraîchement scié. La construction d’une nouvelle ligne entre Scotstown et Cookshire, au point de jonction de trois « townships » : Hampden, Whitton et Marston, accélère sa fondation en 1877.
Référence: cantondelest.com
Si cela vous intéresse d’en savoir plus sur l’histoire de Milan, vous pouvez vous référer au livre de M. Duncan McLeod disponible à la bibliothèque.
Saviez-vous que:
- le Cimetière Gisla ainsi que le Parc Morisson ont été désignés par la municipalité comme site du Patrimoine?
- la première famille qui arriva en 1854 fut celle de Norman Macdonald avec sa femme Janet et leurs enfants, John, Roderick, Neil, Ann et Bella.
- le premier Canadien français à vivre ici fut J.B.Ouellette.
Voici l'histoire de Milan, écrit par Madame Francine Ross :